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Père Yorick sent encore la respiration étouffée de son amour perdu contre son cou. Il ne peut effacer de sa mémoire le sang sur le voile de sa bien-aimée, ni la détonation du coup de feu qui l'a emportée, résonnant encore dans la voûte de l'église. Mais fuir vers l'ouest n'a pas suffi pour échapper à son fantôme. Il porte son cercueil sur ses épaules et avance d'un pas lourd, ses cauchemars encore hantés par les revolvers fumants.